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Mathieu Beaujon : le tour du monde en Serimax

Aujourd’hui directeur du planning stratégique, Mathieu Beaujon travaille au sein de Serimax depuis 12 ans.
07/12/2020
Carrières

Mathieu Beaujon : le tour du monde en Serimax

07/12/2020 – Carrières

Aujourd’hui directeur du planning stratégique, Mathieu Beaujon travaille au sein de Serimax, notre filiale spécialisée dans le soudage, depuis déjà douze ans. L’occasion pour lui de faire le tour du monde et des métiers !

Comment êtes-vous arrivé chez Vallourec ?

Je travaillais déjà pour Serimax au moment de son rachat par Vallourec il y a dix ans. L’attractivité de Serimax pour le jeune ingénieur que j’étais est due à sa forte dimension internationale, son dynamisme, ses gens et sa créativité industrielle. Comme pour Vallourec, les avancées technologiques ont fait partie des fondements de l’entreprise et cet ADN est toujours présent ; c’est essentiel pour s’épanouir dans le business de la métallurgie et pour continuer à accompagner nos clients.

Et il y a de superbes exemples d’innovations qui ont marqué l’histoire de l’entreprise ! En commençant par les années 80, quand Serimax a développé un système unique nommé Saturne qui déploie automatiquement un ensemble de 8 torches de soudage permettant à nos clients en mer du nord de gagner un temps précieux offshore. Et l’innovation a continué au gré des années avec plus récemment la mise sur le marché du Cleverscan, un système automatique de mesures laser qui balaie l’intérieur du tube pour cartographier sa géométrie exacte. Ces informations sont ensuite récupérées et valorisées afin d’optimiser le meilleur agencement de deux tubes lors des opérations de soudage. C’est cette technologie qui a ensuite inspiré Smartengo BestFit, une solution digitale innovante pour économiser du temps et de l’argent lors de la construction des pipelines.

A quoi ressemble votre parcours chez Vallourec ?

J’ai au départ une formation d’ingénieur matériaux reçu à l’Ecole polytechnique de l’Université de Nantes qui nous spécialise dans la métallurgie et dans la soudure. Comme vous vous en doutez, c’est un diplôme de niche assez unique, puisque seulement deux écoles le fournissent en France ; les meilleurs d’entre eux se retrouvent bien sûr au sein de Serimax ! (rire)

Pour ma part, j’ai commencé ma carrière dans le nucléaire chez Endel (Groupe Engie), puis j’ai travaillé chez Saipem, un contracteur dans le secteur énergétique, qui m’a permis de découvrir avec passion les challenges techniques des projets en eaux profondes comme AKPO au Nigeria. J’ai atterri chez Serimax grâce à un bon ami de promotion qui m’avait mis en contact pour un poste à Singapour, c’est donc là que mon aventure Serimax a débuté.

Ensuite, je suis devenu chef de projet, ce qui nécessitait – comme son nom l’indique ! – de gérer des projets et accompagner les clients dans leurs opérations. Leurs succès nous ont conduits à nous étendre encore un peu plus vers le Pacifique et ouvrir un bureau à Perth en Australie. J’ai donc débarqué avec ma famille en Australie Occidentale en janvier 2013 afin d’établir de manière pérenne les bureaux de Serimax et j’y ai passé quatre années. Ensuite, j’ai été nommé Directeur Commercial de la zone Asie-Pacifique pour Serimax, ce qui a nécessité un nouveau déménagement à Kuala Lumpur en Malaisie.

J’ai évolué en tant que responsable projets pour la zone Asie-Pacifique pendant deux ans avant de finalement rentrer en France en 2020, en charge du développement du plan stratégique.

Mon parcours montre l’ensemble des possibilités d’évolution au sein du groupe ; bien qu’étant issu d’une formation d’ingénieur spécialisé, j’ai pu exercer une multitude de postes différents.
Mathieu Beaujon
Directeur du planning stratégique chez Serimax

Vous avez travaillé dans de nombreux pays : France, Australie, Singapour, Malaisie… Quelles différences culturelles avez-vous remarquées ?

Quand on travaille à Singapour ou Kuala Lumpur, on n’a pas une culture, on a une mosaïque de cultures. C’est d’ailleurs essentiel de savoir s’adapter aux différentes personnalités au sein même de nos bureaux quand ceux-ci sont aussi hétéroclites.

En Australie par exemple ; la relation à l’autre est très naturelle. Presque systématiquement, les chauffeurs, vendeurs, caissiers, vont vous demander comment vous allez – G’day mate, how ya goin – et vont lancer la discussion. Même les meetings clients peuvent être très informels, sur la terrasse d’un café…

Du côté de la Malaisie, le rapport à la nourriture est un héritage des multiples cultures qui y habitent. La nourriture ne sert pas seulement à s’alimenter mais est bien un élément à part entière de la vie sociale. Chaque fête religieuse est l’objet d’échanges de cadeaux… qui sont bien souvent des paniers de nourriture. 

Vous êtes directeur du planning stratégique. Qu’est-ce que cela implique ?

Ce poste implique d’abord de piloter la préparation du plan stratégique selon les directives du « Directorship » de Serimax (Mickaël Dolou, Directeur Marketing, Business Development & Contracting, et Guillaume Graindor, Director des Opérations), d’assurer le suivi et la mesure des actions stratégiques qui en découlent et enfin de piloter directement des initiatives (dans leur définition et/ou mise en œuvre) qui à maturité seront transférée aux régions.

Le contexte actuel implique que nous gardions une démarche stratégique sur nos initiatives afin de nous assurer que nous investissons l’énergie et les forces vives de l’entreprise avec pertinence.

Sur le court terme, les défis générés par la crise sanitaire sont multiples et vont remodeler l’ensemble de notre manière de travailler. Sur le moyen terme, la crise géopolitique engendrée par la guerre des prix de l’OPEP+ va maintenir un contexte de baril bas et tester une nouvelle fois la résilience de nos compagnies. Et sur le long terme la transition énergétique reste un axe déterminant de notre évolution stratégique. La vision est claire, les challenges également.

Pour l’anecdote, le mot «crise » en chinois se compose de deux caractères : l’un représente le danger et l’autre l’occasion à saisir, l’opportunité.  Et il est vrai que les crises agissent comme des catalyseurs de changement, et appellent les sociétés à muter plus rapidement que ce que nous avions anticipé. Il y a une opportunité pour Serimax de poursuivre sa diversification, d’identifier les marchés porteurs et d’avancer. 

Quels sont vos centres d’intérêt en dehors du travail ?

Il est vrai que mon temps libre s’est réduit au fil du temps avec une famille qui s’est agrandie au fur et à mesure des pays. En ce moment mes enfants découvrent l’hiver français et dorment déjà avec leurs après-skis. 

Mais surtout je suis un passionné d’œnologie ; originaire de l’Anjou : une (presque) fameuse terre de vin, pas encore « Parkerisé ».

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes d’aujourd’hui ?

Il est naturel d’avoir des questionnements quand on souhaite tout quitter pour partir. Mais s’il y a une chose à retenir, c’est qu’il faut créer et saisir les opportunités, plutôt que vivre avec des regrets. Osez ! Lancez-vous !