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Henri Planchon à cœur ouvert

Après avoir ouvert les données de Vallourec, Henri Planchon s’ouvre lui-même, sur son parcours et les coulisses de son métier.
25/06/2019
Carrières

Henri Planchon à cœur ouvert

26/06/2019 – Carrières

Après avoir ouvert les données de Vallourec, Henri Planchon s’ouvre lui-même, sur son parcours et les coulisses de son métier.

Décrivez-nous votre parcours. Comment êtes-vous arrivé chez Vallourec ?

Après un baccalauréat scientifique, j’ai entamé des études de médecine qui ne m’ont finalement pas convenu. J’ai ensuite suivi un cursus post-bac à l’Ecole de Commerce de Tours à l’issue duquel je suis rentré dans la banque en tant que commercial.

Toujours pas convaincu, j’ai repris 2 ans plus tard mes études à Skema Lille en formation continue. C’est un programme parallèle où l’on retrouve des personnes en reconversion et aux profils aussi variés qu’enrichissants. J’ai eu la chance de rencontrer des commerciaux, des comptables, un entrepreneur, des jeunes et moins jeunes, un directeur financier qui avait initialement arrêté l’école après le brevet, une jeune femme ayant démarré comme esthéticienne pour finalement devenir directrice des ventes France pour la marque Nuxe… Le rythme était très soutenu, avec du temps en entreprise du lundi au jeudi, puis des cours intensifs le vendredi et le samedi.

C’est dans le cadre de cette reprise d’études que j’ai découvert les métiers de l’IT fonctionnelle, à Rexel, puis le controlling projet chez Capgemini. Leur manière de travailler est intéressante : ils créent des macros Excel pour presque tous leurs besoins internes, ce qui les affranchit des coûts d’achats de logiciels. Evidemment cette pratique a ses limites… C’est à 27 ans, à l’issue de ces stages que Vallourec m’a proposé mon premier CDI. C’était il y a bientôt 5 ans.

Comment avez-vous évolué chez Vallourec ?

C’est déjà mon troisième poste ici ! Au début, j’étais rattaché au Département Reporting-Consolidation, à l’administration des systèmes spécialisés. J’ai alors utilisé les compétences acquises chez Capgemini pour développer plusieurs logiciels sur la base du langage de programmation Excel (VBA). Après le départ de mon manager, je suis devenu responsable de tout le système financier. Puis, en juin 2018, j’ai rejoint l’IT au niveau corporate et l’équipe de Barthélémy Longueville, le Chief Digital Officer et Chief Information Officer de Vallourec. Cela fait maintenant un an que j’y suis.

En quoi consiste votre travail ?

Je suis IT and Data Project Manager. De manière générale, je pilote des projets liés à la data et à son usage (le reporting notamment) mais pour donner une vue plus globale, mon travail est davantage un moyen qu’une fin ! La finalité de ma mission est de développer une culture du digital chez Vallourec. 
J’ai pour cela 2 outils principaux :

  • L’Open Data : il s’agit de mettre à disposition des collaborateurs des données (comme des listes ou des fichiers Excel) de la même façon que l’on met à disposition des process ou des news sur notre site Intranet. C’est un peu le principe du peer-to-peer appliqué à la donnée en entreprise. Sur le portail interne déployé en novembre dernier, nous proposons ainsi un nombre croissant de listes utiles à chacun (liste des sociétés du groupe, des segments de produits, des key accounts…). Ces données sont pour la plupart tenues à jour manuellement, mais notre data scientist* réalise des développements qui permettront à moyen terme d’automatiser tout cela. Il faut cependant garder en tête que la finalité de l’open data n’est pas tant de fournir une information parfaite, mais de la rendre visible pour que les gens arrêtent de perdre du temps à la chercher ou à la reconstituer, et se parlent entre eux sur la base de la donnée d’origine.
    Un autre portail, public cette fois, a été lancé en mars dernier. Il permet un accès facilité à nos données RSE au profit du grand public. C’est très important pour Vallourec car nous sommes parmi les premiers groupes cotés à ouvrir leurs données.
  • Le digital reverse mentoring : si l’open data se concentre autour de la donnée, le reverse mentoring est son pendant humain. Il vise à sensibiliser nos top managers à l’usage des nouveaux outils informatiques et au digital de manière générale.

  • La formation aux outils informatiques : nous avons réalisé cinq vidéos sur les applications financières chez Vallourec, lesquelles ont été traduites en trois langues. Cela permettait de pallier le problème de la fastidieuse lecture des documents sur les systèmes et les process. D’autres vidéos sont en cours de préparation, plutôt orientées communication.
  • La veille technologique : dès que j’en ai l’opportunité, je me rends sur les salons IT et Digitaux (AI Paris, Big Data, Vivatech, etc…) pour y butiner les dernières innovations et réaliser des comptes rendus sous forme de microblogs dans Yammer.

La finalité de ma mission est de développer une culture du digital chez Vallourec.
Henri Planchon
IT & Data Project Manager

Pouvez-vous nous en dire plus sur ce programme de reverse mentoring ?

Ce programme a été créé par une ancienne salariée de Vallourec, et je l’ai repris suite à son départ. C’est un peu le Meetic de Vallourec, ou « Adopte un membre du Comex » ! Le principe ? Des « geeks », souvent issus de la génération Y (mais pas que !) forment des top managers plus seniors au digital. Je recrute les geeks volontaires en faisant du porte-à-porte sur le site de Boulogne-Billancourt ou via mon cercle de contacts professionnels que j’entretiens notamment par l’organisation d’afterworks.

Je suis moi-même reverse mentor de Didier Hornet, le Directeur Développement et Innovation du Groupe.
Je suis ravi de l’avoir aidé à dématérialiser et augmenter sa prise de notes et ses échanges avec son équipe, et de lui faire découvrir de nombreux sujets high-tech passionnants. Nous essayons actuellement de déployer l’initiative sur d’autres sites. Pour cela, je cherche à recruter des coordinateurs locaux.

Quels sont les principaux défis de votre travail ?

Arriver à prioriser les tâches et accepter que je n’aie pas le temps de tout faire ! Je crois savoir que c’est une problématique fréquente. Comme je l’ai dit précédemment, j’ai un réseau de contacts conséquent, et ils me sollicitent régulièrement. Même si j’ai envie d’aider tout le monde, je dois parfois dire non et me concentrer sur mes missions.

Qu'est-ce qui vous plaît chez Vallourec ?

J'ai eu la chance d'être dans des équipes agréables avec des managers bienveillants. Mon responsable m’accorde sa confiance et me donne beaucoup d’autonomie, tout en partageant son expertise quand je la sollicite.

Mon travail se renouvelle beaucoup. Je suis récemment devenu manager d'une stagiaire et cela change complètement les perspectives car je considère qu’un manager a vocation à consacrer son temps en priorité à son équipe, son propre périmètre arrivant en queue de liste. Je suis très épanoui et je suis conscient de la chance que j'ai, beaucoup de mes amis n'arrêtent pas de se plaindre de leur travail, tandis que moi, je m’éclate au quotidien !

Je suis très épanoui et je suis conscient de la chance que j'ai, beaucoup de mes amis n'arrêtent pas de se plaindre de leur travail, tandis que moi, je m’éclate au quotidien !
Henri Planchon
IT & Data Project Manaegr

Qui êtes-vous en dehors du travail ?

En dehors de mes missions habituelles, je suis un peu le chief happiness officer du dimanche dans mon cercle de collègues : j’organise des afterworks environ deux fois par mois, ainsi que des sorties en groupe pour aller donner notre sang ! J’ai constaté les vertus de fréquenter ses collègues en dehors des murs de l’entreprise : les redécouvrir et surtout faire circuler l’information là où les canaux habituels échouent.

Je possède une chaîne YouTube que j’anime depuis plusieurs années. Je suis aussi un passionné de sport : je pratique la boxe depuis trois ans, et je vais tous les jours au travail à vélo.

Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu ?

Mon père est quelqu’un qui donne sans compter, et il n’y a pas si longtemps alors que je lui reprochais d’être un peu trop gentil avec les gens et qu’ils ne le lui rendront jamais, il m’a répondu « la gentillesse appelle la gentillesse« . Et l’histoire lui a donné raison.

Peut-être qu’à force d’être authentiques, positifs et bienveillants nous avons cette capacité à agir sur les autres afin qu’ils se sentent mieux et qu’à leur tour ils se comportent ainsi et nous impactent positivement en retour. C’est sûrement un peu idéaliste mais ça reboucle avec l’open data et le reverse mentoring : je partage sans attendre de contrepartie.

En fait, le bonheur c’est un peu comme la connaissance, une économie multiplicative : si je donne, l’autre gagne sans que moi je ne perde, il y a création de valeur ex-nihilo.

En fait, le bonheur c'est un peu comme la connaissance, une économie multiplicative : si je donne, l'autre gagne sans que moi je ne perde, il y a création de valeur ex-nihilo.
Henri Planchon
IT & Data Project Manager