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Il est Temps #PourLaNature !

Nous célébrons aujourd'hui la Journée Mondiale de l'Environnement.
04/06/2020
Activity report

Journée Mondiale de l’Environnement : « Il est Temps Pour La Nature » !

05/06/2020 – Engagements

Nous célébrons aujourd’hui la Journée Mondiale de l’Environnement. Le thème de cette année, « Il est Temps #PourLaNature », est un appel mondial à l’action en faveur de la biodiversité. Avec un million d’espèces animales et végétales en voie d’extinction, le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) en a fait une de ses premières priorités et appelle les gouvernements, les citoyens et les entreprises à agir.

Opérant dans une industrie qui peut avoir un fort impact sur l’environnement, Vallourec travaille depuis plusieurs années à minimiser son empreinte en termes de consommation d’énergie, de prélèvement d’eau, de déchets, de carbone et bien plus encore. En matière de préservation de la biodiversité, le Groupe, en tant qu’acteur industriel a également un rôle à jouer et s’inscrit dans cette démarche depuis plusieurs années. 

Pour répondre à cet appel urgent, notre approche s’articule autour de trois axes : l’évaluation des risques, les mesures de prévention et la sensibilisation.

Evaluer les risques inhérents à notre activité

Le préalable à un plan d’actions adapté est une évaluation précise des risques. Dans cette optique, des études ont été menées ces dernières années sur les principaux sites de Vallourec en vue de vérifier l’absence d’impact l’activité de nos usines sur la biodiversité.

En 2019, une étude portant sur l’identification et la superficie des « zones vertes » sur nos sites a été réalisée. Il s’agit des espaces verts gérés (jardins, pelouses, etc.) et des zones permettant le libre développement de la biodiversité locale. Les résultats de cette enquête menée auprès des responsables Environnement de chaque site sont synthétisés dans le graphique (ici à droite). Si l’on exclut la forêt brésilienne qui représente une part importante des zones de biodiversité, les « zones vertes » représentent 48 % des surfaces, dont une majorité (42 %) est réservée au développement de la biodiversité. 

Mettre en place des mesures préventives et sensibiliser : au Brésil

Des mesures visant à préserver la biodiversité sont mises en place depuis plusieurs années, principalement au Brésil et en Indonésie. Les espèces présentes dans ces zones ont été recensées et les salariés (mais également les riverains) sensibilisés.

Au Brésil, le site de Barreiro, situé dans la ville de Belo Horizonte, anime un centre d’éducation environnementale en périphérie de la ville. Ce centre de 20 hectares comprend trois écosystèmes : la cerrado (savane), la végétation de transition et la mata atlantica (forêt Atlantique). En 2019, ce site a réalisé un projet de réhabilitation environnementale sur une surface de 2,4 hectares en bordure de l’usine. 

Le site de Jeceaba a créé un centre de référence pour la « forêt Atlantique » sur une superficie de 660 hectares, avec l’objectif de replanter cette surface d’environ 400 variétés de plantes indigènes. Un système de surveillance de la faune a été mis en place.  De nombreux spécimens ont pu être détectés, dont des espèces protégées, ce qui constitue un indicateur de la biodiversité et concourt à la protection des écosystèmes régionaux. 

La forêt Atlantique s’étend en Amérique du Sud, le long de la côte atlantique du pays, de l’État du Rio Grande do Norte à l’État du Rio Grande do Sul, et s’étend plus loin dans la province de Misiones en Argentine et au Paraguay. 

Caractérisée par une grande diversité d’espèces et un niveau élevé d’endémisme, la forêt Atlantique subit une déforestation massive. De nombreuses variétés de plantes et des espèces animales risquent ainsi de disparaître.

En 2019, pour célébrer la Journée internationale de la biodiversité, l’équipe Environnement de Jeceaba a élaboré un recueil photographique de la faune repérée dans les zones surveillées et l’a présenté aux salariés afin qu'ils puissent améliorer leurs connaissances sur la biodiversité locale. 

A Vallourec Florestal, environ la moitié des surfaces est préservée à l’état naturel et répartie de façon à créer des couloirs de circulation pour les animaux sauvages. 

Nos équipes participent régulièrement à des projets d’étude de la faune et de la flore avec les administrations brésiliennes (Institut Régional des Forêts), les universités (Fédération des Universités du Minas Gerais) ou des ONG internationales. 

A Vallourec Mineração, au fur et à mesure du déplacement de l’exploitation de cette mine à ciel ouvert, les matériaux stériles qui en sont issus sont pressés, séchés puis déposés en remblais. Les terrains sont finalement reboisés avec des espèces indigènes, à raison de 6 hectares par an. Ainsi, 1 600 hectares revégétalisés ont déjà été rendus à la nature. D’autre part, 200 hectares sont affectés à une réserve naturelle du type « forêt Atlantique ». 

Une étude de la biodiversité a permis d’y identifier 176 espèces sauvages de mammifères, reptiles, poissons et oiseaux. En particulier, des espèces menacées d’extinction ont pu être observées, tels le « Leopardus guttulus » (chat sauvage), le « Puma concolor » (puma ou cougar) et le « Chrysocyon brachyurus » (loup à crinière). 154 espèces de plantes natives du type « forêt Atlantique » ont été inventoriées. Par ailleurs, 45 grottes sont mises sous surveillance, leurs faune (chauve-souris) et flore spécifiques sont en cours d’étude.

Mettre en place des mesures préventives et sensibiliser : en Indonésie

En Indonésie, au PT Citra Tubindo, en association avec le « Batam Botanical Garden » (BBG), plante des arbres notamment fruitiers et entretient la mangrove proche des installations. 

Ces actions permettent de ralentir l’érosion des côtes, de freiner la pénétration d’eau salée vers l’intérieur des terres, de protéger les rivages des tempêtes, de capter du carbone et d’absorber les produits toxiques contenus dans l’eau. 

Elles sont soutenues par les populations locales, les établissements scolaires et les étudiants. Ainsi, en 2018, plus de 300 arbres ont été plantés sur le site et plus de 100 dans le jardin botanique. 

En 2019, PTCT, en collaboration avec le BBG, a entrepris la construction d’un espace vert et poursuivi les plantations qui continueront en 2020.

Mettre en place des mesures préventives et sensibiliser : en France

En France, à Aulnoye-Aymeries, une étude d’impact de la zone d’Aulnoye-Aymeries a été lancée en 2017, avec un prestataire spécialisé, à l’intérieur et autour du site qui regroupe plusieurs usines et est situé au voisinage d’espaces naturels classés, d’un espace appartenant au réseau Natura 2000 et des zonages d’inventaires du patrimoine naturel. 

L’étude, qui a porté sur les emprises foncières de Vallourec à la périphérie immédiate du site industriel et sur une aire d’étude élargie à un rayon de 10 kilomètres, s’est intéressée aux espèces remarquables et envahissantes. Finalisée en 2018, elle a montré que l’on trouve les mêmes éléments constitutifs de la faune et de la flore à l’intérieur du site, dans les espaces en friches, à l’extérieur, à proximité immédiate, et dans les différents écosystèmes que constituent le bassin de la Sambre, les marais et zones inondables la longeant, ainsi que dans les champs et prairies des alentours. 

Ces habitats et ces espèces constituent des enjeux de conservation qui sont principalement concentrés hors des emprises de Vallourec. Toutefois, la diversité observée au sein du site reste remarquable pour un site industriel majeur comme Vallourec. En effet, des espèces protégées ont été observées sur les terrains les moins concernés par l’activité humaine. 

Ce constat est donc encourageant quant à l’influence mineure des activités du Groupe sur la biodiversité et montre qu’il est aussi possible pour un industriel de participer à la protection et au développement de la faune et de la flore.

Ces réalisations sont une grande source de satisfaction et nous encouragent à poursuivre nos efforts pour agir en tant qu’acteur engagé dans le développement durable.