Rencontre avec Ana Gomes, responsable de la science et de l’analyse des données chez Vallourec au Brésil
Depuis qu’elle a rejoint Vallourec en tant que stagiaire en 2011, Ana Gomes, titulaire d’un doctorat, a construit sa carrière au sein du Groupe. Aujourd’hui, Ana, responsable de la science et de l’analyse des données, supervise une équipe de 12 personnes avec l’engagement et l’énergie qui la caractérisent. Nous nous sommes entretenus avec elle pour en savoir plus sur ses inspirations, sa passion et son enthousiasme pour le monde de la science des données et de l’ingénierie, ainsi que sur son implication pour faire progresser le rôle des femmes au sein du Groupe.
Bonjour Ana, quel est votre rôle chez Vallourec ?
Bonjour. Je suis responsable de la science et de l’analyse des données à Belo Horizonte, au Brésil, où mon département a pour mission de créer une véritable culture de la science des données qui soutienne la stratégie globale du Groupe. Nous échangeons constamment des idées et des bonnes pratiques afin de développer des solutions technologiques basées sur les données pour des problèmes tels que les émissions de carbone et les problèmes de sécurité dans les installations de production.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre Vallourec ?
J’ai obtenu mon diplôme de premier cycle en ingénierie des systèmes de commande et d’automatisation et je cherchais un moyen d’appliquer ce que j’avais appris dans la vie réelle. Lorsque j’ai connu Vallourec et les nombreux processus industriels que le Groupe opère, j’ai su que ma formation y serait bien mise à profit.
J’ai également été attirée par le côté multinational de l’entreprise. Mes deux parents étaient ingénieurs, et nous avons vécu aux États-Unis lorsque j’étais jeune. Le fait d’être exposée à tant de cultures différentes m’a fait aimer les voyages, les rencontres avec de nouvelles personnes et les modes de vie différents. En fait, l’un de mes premiers stages chez Vallourec m’a amenée en Allemagne où j’ai eu l’occasion de concevoir un projet entier. Aujourd’hui, je gère également une équipe très multiculturelle.
Qu’appréciez-vous concernant votre travail ?
Une des parties que je préfère dans mon job, c’est la variété que chaque jour apporte. J’ai toujours été une personne naturellement curieuse, et j’aime résoudre les problèmes. C’est cette curiosité et mon envie d’apprendre qui m’ont conduite à obtenir mon doctorat tout en travaillant à plein temps pour Vallourec. Avec beaucoup de concentration et de discipline, et le soutien incroyable de mes responsables, j’ai obtenu mon doctorat en génie électrique.
Travailler en équipe constitue l’autre grande partie de ma mission. En 2015, j’ai travaillé sur le programme Shalyn, un programme de l’industrie 4.0 visant à développer et à installer une plateforme numérique dans chaque usine Vallourec dans le monde. J’étais la « développeuse » attitrée de ce programme en charge de former mon équipe.
Lorsqu’on m’a proposé pour la première fois un poste de direction, j’ai hésité. Mais je me suis rapidement découvert une véritable passion pour aider les autres à trouver leur but et à donner le meilleur d’eux-mêmes. J’ai découvert que cela me plaisait beaucoup et je suis heureuse aujourd’hui de voir mon équipe réussir et d’en récolter les fruits.
Je me souviens du lancement du programme Women@Vallourec en 2016. Lorsque j'ai vu l’annonce sur l’intranet My Vallourec, j'ai immédiatement su que je voulais en faire partie. C'est incroyablement inspirant de travailler aux côtés des femmes de ce programme et de faire évoluer ce dernier afin qu'il ait un impact sur les femmes du Groupe dans le monde entier.
Ma mère était également ingénieure, et elle a contribué à m’inspirer dans ce domaine. Mais lorsque je lui ai parlé de mon choix de carrière, elle n’était pas emballée. Je n’ai d’abord pas compris, puis j’ai réalisé que c’était à cause des expériences négatives qu’elle avait vécues en tant que femme dans un secteur dominé par les hommes. Maintenant, elle voit que je fais partie d’une initiative féminine chez Vallourec et que nous sommes fortement soutenues par le Groupe, et elle est vraiment fière de moi.
Si un jour j’ai moi-même une fille qui veut devenir ingénieure, j’espère pouvoir l’encourager sans réserve. C’est le changement que nous voulons créer.
Quels conseils donneriez-vous aux femmes de votre domaine ?
Mon principal conseil est le suivant : vous n’avez pas besoin de changer qui vous êtes pour vous adapter à votre rôle. Je ne suis pas du genre à élever la voix quand quelque chose ne va pas, mais je peux quand même gérer une équipe. Nous avons tous et toutes notre place, avec quelque chose d’unique à apporter.
Il est également très important de rester active et engagée. Que ce soit en dansant, en nageant ou en faisant du Pilates, je bouge mon corps tous les jours pour me sentir en bonne santé et être motivée pour atteindre mes objectifs.