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Rencontre avec Cécile Millet : responsable du département Développement et Application des Matériaux OCTG au VRCF

Après une formation d’ingénieur chimiste, Cécile Millet a rejoint le centre de recherche de Vallourec en France (VRCF) à Aulnoye, en 2006.
12/02/2024
Diversité

Après une formation d’ingénieur chimiste, Cécile Millet a rejoint le centre de recherche de Vallourec en France (VRCF) à Aulnoye, en 2006, pour participer au développement de la solution CLEANWELL®. Aujourd’hui responsable du département Développement et Applications des matériaux OCTG, Cécile met toute son énergie et ses compétences en œuvre pour booster la R&D au sein du Groupe tout en restant fidèle au sujet qui lui tient à cœur : faire évoluer son équipe. Mais pas seulement, Cécile vient ainsi d’accepter une nouvelle mission : piloter le programme Capital Filles pour Vallourec. Découvrez le portrait de cette infatigable passionnée...

Bonjour Cécile, quel est votre rôle chez Vallourec  ?

Bonjour, je suis responsable d’une équipe de 25 personnes qui a une double mission : une partie en interaction avec les équipes marketing & développement et ventes, axée sur le développement et la qualification des matériaux pour les applications OCTG, et une partie plutôt orientée production. A ce titre, nous réalisons les essais de contrôle qualité en milieu H2S (sulfure d’hydrogène) pour les usines du Groupe principalement en Europe et au Moyen-Orient.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre Vallourec ?

J’ai eu envie de postuler chez Vallourec après mon stage de fin d’études. J’avais lu, sur le site internet du Groupe, le témoignage d’un salarié mettant en avant la responsabilisation et l’autonomie qui étaient données aux collaborateurs, même les plus jeunes. Ce qui était plutôt rare pour un groupe de cette taille.

« J’ai très vite accroché car, dès l’entretien de recrutement, on m’a parlé des projets sur lesquels je pourrais travailler, en l’occurrence, à l’époque, c’était le revêtement CLEANWELL®, un projet très innovant et tourné, dès ses débuts, vers l’international. »

Aujourd’hui, même si mes missions ont évolué, ces deux dimensions, l’autonomie et l’international, perdurent.

Je suis en contact quasi quotidiens avec mes collègues brésiliens pour les projets de qualification de matériaux et mon équipe échange régulièrement avec leur laboratoire de test H2S. Nous nous sommes ainsi rendus au Brésil en début d’année pour réaliser des audits.

Qu’appréciez-vous concernant votre travail ?

J’aime le côté varié, la richesse des missions et aussi le fait que l’entreprise ait une culture technique prononcée. Nous faisons de la recherche mais nous sommes proches de la production et des clients donc avec des impératifs de timing très forts. Et il y a toujours de nouvelles perspectives de développement

« Aider de jeunes collaborateurs à évoluer, à se réaliser, tant au niveau des compétences techniques que comportementales, apporte une véritable satisfaction personnelle. »

Personnellement, j’ai toujours apprécié, chez Vallourec, la confiance qui m’a été accordée. J’ai pu progresser, même après trois congés maternité. On m’a également donné les moyens de me développer et de m’accomplir. L’année dernière, j’ai pu bénéficier du programme de mentorat.

Quelles compétences vous ont permis de réussir dans votre travail  ?

J’aime la nouveauté, les défis professionnels mais aussi personnels, comme les challenges sportifs. Il faut de la persévérance, ne pas se décourager trop rapidement. Ce sont des valeurs qui me portent.

Quels conseils donneriez-vous aux femmes de votre domaine  ?

Je pars du principe que la diversité est une force, une richesse pour l’entreprise mais je pense surtout qu’il faut savoir rester soi-même, ne pas chercher à se transformer. Et ceci est valable aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Le responsable que j’ai remplacé était beaucoup plus charismatique que je ne le suis. Mais je n’ai pas cherché à lui ressembler. J’ai assumé ma différence et ça marche.

« Mon conseil est : restez vous-même, ne cherchez pas à être ou à apparaître différent(e) pour réussir. »

Vous gérez l’initiative Capital Filles pour Vallourec. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous occuper de ce programme ?

Je suis la maman de 3 petites filles alors je me sens concernée. Au-delà de mon cas personnel, je pense que c’est un vrai sujet de société. J’ai commencé par être marraine dans le cadre de Capital Filles puis quand Céline Darondel, qui a initié ce programme au sein de Vallourec, est partie, j’ai accepté de reprendre cette mission. Cette initiative permet aux jeunes filles de renforcer leur confiance en elles-mêmes, de se lancer dans des études. Même si je cours après le temps, c’est une bouffée d'air frais de s’impliquer dans un tel projet surtout quand on aime le management et aider les autres à grandir. Je voulais aussi montrer à ces jeunes filles, par l’exemple, qu’il est tout à fait possible d’envisager d’avoir un avenir professionnel et des enfants. C’est un devoir citoyen pour moi.